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Affichage des articles du juin, 2011

"RETIRER" N'EST PAS "DEGAGER"

« Louanges au peuple sénégalais! » pour sa grandeur et sa maturité politique. Exigeant, mesuré et concis dans sa démarche : Nous ne voulons pas, à l’approche des élections, d’une loi qui change les règles du jeu en cours de jeu . ( Lire mon texte : «Ticket présidentiel : Plan ou Implant ? ». Nous voulons bien élire notre président de la république (plus de 50 pour cent des suffrages) Message, on ne peut plus clair, délivré avec une détermination et une lucidité sans failles. Aussi bien le Gouvernement , l’ Opposition que la Société civile l’ont appris à leurs dépens. Le premier pour s’en désoler les deux autres pour déchanter! En effet, devant la ferme résolution de la jeunesse, le Pouvoir avait quelque peu paniqué et avait redouté le pire face à l’éventualité d’un amalgame entre retirer une loi impopulaire et désavouer la politique générale d’un Gouvernement : C’est que le spectre d’un débordement «en mode saison : Printemps ou Été, c'est selon, n’est jamais bien loin». La tent

TICKET PRESIDENTIEL : PLAN OU IMPLANT

Beaucoup, dans l’opposition sénégalaise, ont senti dans la dernière trouvaille présidentielle les relents forts d’un plan en catimini de succession du pouvoir par désignation ou par adoubement si vous préférez une expression tirée du vocabulaire médiéval. Cette opinion procède, selon toute vraisemblance, d’une déduction que je résumerais, si vous le permettez, en une formule simple : « la dialectique du pavillon et de la marchandise » Abdoulaye Wade serait, grâce à son bilan, un candidat redoutable mais qui s’abrite sous un pavillon délabré qui ne couvre pas totalement la bonne marchandise qu’il est. C’est pourquoi, par l’entremise d’un argument certes fallacieux mais non moins pertinent ( l’âge avancé du candidat- président ) on veut disqualifier le chef historique et emblématique du PDS . Sachant qu’avec le nouveau projet de loi cet argument tant agité par les détracteurs du président tombe lamentablement en déshérence. Que ne faudrait-il pas faire, alors, pour s’assurer de sa non